La banquise se fragilise (extraits diaporama C Petit)

 La banquise se fragilise (extraits diaporama C Petit)

 Céline Petit   est Ethnologue, chercheuse (CNRS) et membre- responsable de l’Association Inuksuk –Espace culturel inuit. Elle a soutenu une thèse sur les pratiques et les représentations associées à la notion de jeu chez les Inuit Iglulingmiut de l’Arctique canadien. Elle a mené plusieurs enquêtes ethnographiques chez les Inuit du Nunavik et du Nunavut.

Dans cette conférence passionnante, sur le réchauffement climatique particulièrement caricatural dans cette région du monde. Elle nous parle d'abord des expressions du changement climatique dans l’aire circumpolaire inuit, et de leurs principales conséquences socio-économiques pour ces peuples de l’Arctique. Puis elle aborde les effets particulers de la diminution et de l’insécurité croissante de la banquise saisonnière sur les pratiques de chasse et de pêche, et plus largement sur les rapports au territoire, ainsi que sur les régimes alimentaires et sur l'imprévisibilité majeure liée aux variations soudaines de l’état de la glace de mer et des conditions météorologiques  à l’aune de la cosmologie traditionnelle inuit. notamment en matière de transmission des savoirs. Elle nous fait part enfin de plusieurs formes d’actions témoignant d’une résilience inuit, à différents niveaux : au sein des communautés villageoises, dans les instances juridico-politiques nationales et internationales, dans des organisations de jeunesse, et dans le champ de la création artistique.
Céline Petit nous a fait percevoir avec beaucoup d'élégance une approche objective et réaliste des enjeux et réactions socio-politiques »    

Habiter le continent africain à l'ère deu changement climatique: Entre défi et résilience.

SOPHIE MOULARD  

 (extraits diaporama Sophie Moulard)

 Sophie Moulard  est  anthropologue, chercheure à Sciences-Po Bordeaux et chargée de mission à Theïa Lab. Ses travaux qu'elle appuie sur son expérience des terrains africains (Sénégal, Tanzanie, Togo) touchent à l'expressions artistiques de la jeunesse urbaine et à la concrétisation de projets "recherche-action" d’utilité publique.
Sophie Moulard nous rappelle que "s'interesser à l'afrique, le continent à la fois le moins responsable mais le plus impacté par les changements climatiques, c'est tenter de comprendre ce qui, à plus large échelle, va bouleverser  la vie humaine sur la planète entière avec un cortège de flèaux : sécheresses, raréfaction de l'eau potable mais inondations, érosion côtière, évènements climatiques extrêmes... aggravés par la misère sociale et les politiques erratiques, la défaillance des services publics, la corruption ... Dans ce contexte, les Africains, peu responsables de ce désordre mondial sont néanmoins contraints de s'y adapter.  Mais sans moyens financiers et technologiques, ils doivent faire et font preuve d'une ingéniosité remarquable, de résilience, de sensibilisation, de mobilisation et de créativité souvent portés par des jeunes, et souvent par des femmes, tant dans l'agriculture  , que dans l'urbanisme, l'architecture...

Leur récit contemporain est en train de s'écrire, et Sophie Moulard tente de nous convaincre d'y être très attentifs.

Les deux conférences ont nourri la curiosité d'un auditoire très à l'écoute  et suscité de nombreuses questions auxquelles Céline Petit et Sophie Moulard ont apporté leurs réponses